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Los Nr. 40 - Auction 16
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Iles de Carie, Cnide. Tétradrachme frappé sous le magistrat Eudoros vers 395-380 av. J.-C. Tête d’Aphrodite à gauche, ornée de ... Weiter
- De beau style. Très bel exemplaire.
Ausrufpreis:
15.000,00 CHF
Gebote
Status:
geschl. Auktion
Beschreibung
Iles de Carie, Cnide. Tétradrachme frappé sous le magistrat Eudoros vers 395-380 av. J.-C. Tête d’Aphrodite à gauche, ornée de bijoux et les cheveux retenus par un ampyx. Proue derrière la nuque / Tête de lion à gauche dans un carré incus. 14,62g. Boston NFA supp. 190; Hunt IV 378 (même coin d'avers); Pozzi 2589; SNG Lockett 2366.
Provenances:
Collection JTB.
Triton XX (janvier 2017), 304.
Provenances:
Collection JTB.
Triton XX (janvier 2017), 304.
Erhaltung: De beau style. Très bel exemplaire.
Anmerkungen
La femme représentée dans un style très fin à l’avers de cette monnaie incarne Aphrodite Euploia. Cette épiclèse est liée à l’activité commerciale prospère de Cnide. Euploia se traduit par « Bon voyage » en raison de la position charnière de la ville, en connexion avec les routes commerciales longeant la côte ionienne. La présence de ce portrait d’Aphrodite Euploia témoigne de l’importance, voire même de l’attachement que les habitants de Cnide avaient à son égard. Les portraits de cette déesse sont une constante dans le monnayage de la cité. On sait que son portrait y demeurera jusqu’en 190 avant J.-C. Cela a probablement poussé Cnide à acquérir au quatrième siècle avant J.-C., l’Aphrodite de Praxitèle, la première statue de culte représentant une déesse dans le plus simple appareil.
La présence d’un lion au revers comme un insigne civique est liée au temple d’Apollon de la ville où se réunissaient les membres de l’Hexapolis et dont le fauve était le symbole. Une étude de R. J. Ashton a démontré la rareté des tétradrachmes de Cnide par rapport à l’abondance des drachmes à la même période, or habituellement il s’agit du cas inverse.
La femme représentée dans un style très fin à l’avers de cette monnaie incarne Aphrodite Euploia. Cette épiclèse est liée à l’activité commerciale prospère de Cnide. Euploia se traduit par « Bon voyage » en raison de la position charnière de la ville, en connexion avec les routes commerciales longeant la côte ionienne. La présence de ce portrait d’Aphrodite Euploia témoigne de l’importance, voire même de l’attachement que les habitants de Cnide avaient à son égard. Les portraits de cette déesse sont une constante dans le monnayage de la cité. On sait que son portrait y demeurera jusqu’en 190 avant J.-C. Cela a probablement poussé Cnide à acquérir au quatrième siècle avant J.-C., l’Aphrodite de Praxitèle, la première statue de culte représentant une déesse dans le plus simple appareil.
La présence d’un lion au revers comme un insigne civique est liée au temple d’Apollon de la ville où se réunissaient les membres de l’Hexapolis et dont le fauve était le symbole. Une étude de R. J. Ashton a démontré la rareté des tétradrachmes de Cnide par rapport à l’abondance des drachmes à la même période, or habituellement il s’agit du cas inverse.
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