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Los Nr. 522 - Vente aux enchères 8
523Beschreibung
PARME - Marie-Louise d'Autriche, Impératrice consort des Français et Reine consort d'Italie (1 avril 1810-6 avril 1814), puis Duchesse Souveraine de Parme, Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847. 5 Lire 1821, Milan. Buste diadémé de la duchesse à gauche. Date au-dessous / Ecu disposé sur un manteau couronné. Valeur au-dessous. 25,00g. CNI -; MIR (Emilia) 1093/2; Mont. 116.
Certainement la monnaie napoléonide la plus rare existante. Superbe exemplaire à patine de cabinet.
Anmerkungen
Exemplaire provenant de la vente Sternberg (24-25.05.1984), 739.
En avril 1814, alors que Napoléon était envoyé sur l’île d’Elbe, Marie-Louise reçut le duché de Parme, Plaisance et Guastalla. Pendant que les puissances européennes essayaient de réorganiser l’Europe au Congrès de Vienne, Napoléon débarqua en France et reprit les hostilités pour la période qui deviendra les « Cent-Jours ». Il demanda à son épouse, alors en Autriche, de le rejoindre. Celle-ci n’obéit pas et peu à peu abandonna tout espoir d’un avenir en France. Quand Napoléon abdiqua pour la seconde fois et fut envoyé à Sainte-Hélène, le Congrès de Vienne accorda définitivement le duché de Parme à Marie-Louise. Elle partit pour l’Italie en mars 1816 et y resta jusqu’à sa mort en 1847. Très aimée des Parmesans qui l’appelèrent « la bonne duchesse », Marie-Louise régna en souveraine éclairée, ayant à cœur la santé et la culture de ses sujets. Elle traversa même sans trop de heurts la « Révolution de Juillet » de 1831 et amnistia les rebelles. Publié pour la première fois par Livio Santamaria en 1960 dans la revue « Numismatica » (Numismatica, Nuova Serie, Anno I, No. 3, p. 124 et suivantes), cet écu est le plus rare de la série italienne contemporaine, si ce n’est de toute l’Europe. Le plus beau des deux exemplaires connus.
Exemplaire provenant de la vente Sternberg (24-25.05.1984), 739.
En avril 1814, alors que Napoléon était envoyé sur l’île d’Elbe, Marie-Louise reçut le duché de Parme, Plaisance et Guastalla. Pendant que les puissances européennes essayaient de réorganiser l’Europe au Congrès de Vienne, Napoléon débarqua en France et reprit les hostilités pour la période qui deviendra les « Cent-Jours ». Il demanda à son épouse, alors en Autriche, de le rejoindre. Celle-ci n’obéit pas et peu à peu abandonna tout espoir d’un avenir en France. Quand Napoléon abdiqua pour la seconde fois et fut envoyé à Sainte-Hélène, le Congrès de Vienne accorda définitivement le duché de Parme à Marie-Louise. Elle partit pour l’Italie en mars 1816 et y resta jusqu’à sa mort en 1847. Très aimée des Parmesans qui l’appelèrent « la bonne duchesse », Marie-Louise régna en souveraine éclairée, ayant à cœur la santé et la culture de ses sujets. Elle traversa même sans trop de heurts la « Révolution de Juillet » de 1831 et amnistia les rebelles. Publié pour la première fois par Livio Santamaria en 1960 dans la revue « Numismatica » (Numismatica, Nuova Serie, Anno I, No. 3, p. 124 et suivantes), cet écu est le plus rare de la série italienne contemporaine, si ce n’est de toute l’Europe. Le plus beau des deux exemplaires connus.
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