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Лот 478 - Auction 10 - NGSA 30 years
479
Sicile - Royaume - Charles d'Anjou, 1266-1282. Real non daté, Messine. Buste drapé et couronné à droite, une fleur de lis derrière la ... Читать далее
- Une monnaie d'une beauté exceptionnelle. Superbe exemplaire.
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50.000,00 CHF
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Описание
Sicile - Royaume - Charles d'Anjou, 1266-1282. Real non daté, Messine. Buste drapé et couronné à droite, une fleur de lis derrière la nuque / Ecu de France ancien au semi de fleurs de lis, brisé d’un lambel au chef. 5,27g. Fr. 653; Spahr 1.
Классификация/Состояние: Une monnaie d'une beauté exceptionnelle. Superbe exemplaire.
Списки
Fils de Louis VIII et frère de Saint Louis, Charles I d’Anjou devint comte de Provence par son mariage avec Béatrice, fille de Raymond Bérenger V. Il reçut le royaume de Naples et de Sicile des mains du pape Urbain IV, avec charge de le conquérir sur les Hohenstaufen. Il vainquit successivement Manfred (1266), puis Conradin (1268), mais sa dureté poussa les habitants à la révolte lors des Vêpres siciliennes (1282). Il perdit alors la Sicile, ne gardant que le royaume de Naples. Cette monnaie exceptionnelle, frappée à Messine, est directement inspirée des augustales de Frédéric II de Hohenstaufen. Les armoiries de Charles I d’Anjou sont celles des rois de France de cette époque : un semi de fleurs de lis et non trois fleurs comme par la suite. En tant que cadet, il « brise » - c’est-à-dire modifie - ces armoiries par l’ajout d’un lambel au haut de l’écu.
Fils de Louis VIII et frère de Saint Louis, Charles I d’Anjou devint comte de Provence par son mariage avec Béatrice, fille de Raymond Bérenger V. Il reçut le royaume de Naples et de Sicile des mains du pape Urbain IV, avec charge de le conquérir sur les Hohenstaufen. Il vainquit successivement Manfred (1266), puis Conradin (1268), mais sa dureté poussa les habitants à la révolte lors des Vêpres siciliennes (1282). Il perdit alors la Sicile, ne gardant que le royaume de Naples. Cette monnaie exceptionnelle, frappée à Messine, est directement inspirée des augustales de Frédéric II de Hohenstaufen. Les armoiries de Charles I d’Anjou sont celles des rois de France de cette époque : un semi de fleurs de lis et non trois fleurs comme par la suite. En tant que cadet, il « brise » - c’est-à-dire modifie - ces armoiries par l’ajout d’un lambel au haut de l’écu.
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