Lotto 2172 - Asta 18
2173
Ecu d'or au soleil non daté (après 1540) G. : GENEVA CIVITAS Armoiries de Genève dans un cercle, surmontées de l'aigle d'Empire ... Leggi tutto
- Une monnaie extrêmement rare et Superbe.
Base d'asta:
40.000,00 CHF
Offerte
Stato lotto:
Asta chiusa
Descrizione
Ecu d'or au soleil non daté (après 1540) G. : GENEVA CIVITAS Armoiries de Genève dans un cercle, surmontées de l'aigle d'Empire / POST · TENEBRAS · LVX G IHS au centre d'un soleil formé de onze rayons ondulants. 3,40g. Demole 543var; HMZ 2-292b; Fr. 260 (rare).
Provenance: Vente SBS Bâle 29 (28-30 janvier 1992), lot 374.
Provenance: Vente SBS Bâle 29 (28-30 janvier 1992), lot 374.
Grading/Stato: Une monnaie extrêmement rare et Superbe.
Note
L’écu-soleil fut la première monnaie en or frappée à Genève depuis la réouverture de l’atelier en 1535. Nous savons par les Registres du Conseil que le maître de la Monnaie, alors Henri Goulaz, présenta aux conseillers, le 19 novembre 1540, des écus d’or « affin que l’on advise si l’on procedderaz az en fere plus oultre aut non » (R. C. 1540, vol. 34, f° 528, cité par Demole p. 121). Le type fut alors fixé comme suit : « …que d’ung costé les armes de laz ville il soyent mise et de l’aultre costé soyt my Jhesus avecque et dans ung soley ». L’émission fit l’objet d’une ordonnance, le 30 janvier 1542. Les écus d’or de Genève devaient avoir la même valeur que les écus de France. A en juger par le nombre de variantes (par exemple le nombre de rayons du soleil du revers) et la présence de ces monnaies dans presque tous les placards monétaires du XVIème et du XVIIème siècle imprimés en Belgique et en Allemagne, l’émission dut être importante. Les pièces de Genève furent cependant décriées à Paris en 1544 déjà, probablement suite à un affaiblissement de leur titre ou de leur poids. En 1562, le Conseil ordonna la refonte des écus de Genève, mettant ainsi fin à ce premier monnayage d’or. La refonte quasi-totale de la production explique l’extrême rareté de ces monnaies aujourd’hui.
L’écu-soleil fut la première monnaie en or frappée à Genève depuis la réouverture de l’atelier en 1535. Nous savons par les Registres du Conseil que le maître de la Monnaie, alors Henri Goulaz, présenta aux conseillers, le 19 novembre 1540, des écus d’or « affin que l’on advise si l’on procedderaz az en fere plus oultre aut non » (R. C. 1540, vol. 34, f° 528, cité par Demole p. 121). Le type fut alors fixé comme suit : « …que d’ung costé les armes de laz ville il soyent mise et de l’aultre costé soyt my Jhesus avecque et dans ung soley ». L’émission fit l’objet d’une ordonnance, le 30 janvier 1542. Les écus d’or de Genève devaient avoir la même valeur que les écus de France. A en juger par le nombre de variantes (par exemple le nombre de rayons du soleil du revers) et la présence de ces monnaies dans presque tous les placards monétaires du XVIème et du XVIIème siècle imprimés en Belgique et en Allemagne, l’émission dut être importante. Les pièces de Genève furent cependant décriées à Paris en 1544 déjà, probablement suite à un affaiblissement de leur titre ou de leur poids. En 1562, le Conseil ordonna la refonte des écus de Genève, mettant ainsi fin à ce premier monnayage d’or. La refonte quasi-totale de la production explique l’extrême rareté de ces monnaies aujourd’hui.
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