Los Nr. 13 - THE FINEST SPECIMEN KNOWN OF THE MOST CELEBRATED COIN IN ...

THE FINEST SPECIMEN KNOWN OF THE ...
THE FINEST SPECIMEN KNOWN OF THE ...
THE FINEST SPECIMEN KNOWN OF THE MOST CELEBRATED COIN IN ANCIENT TIMES . PUBLISHED SINCE 1941Sicile, Syracuse. Décadrachme signé par ... Weiter - Certainement le plus bel exemplaire connu de cette monnaie extraordinaire. Superbe exemplaire. Certainly the most beautiful specimen of this extraordinary coin. Good extremely fine.
Ausrufpreis:
600.000,00 CHF

Gebote

Status:
geschl. Auktion

Beschreibung

THE FINEST SPECIMEN KNOWN OF THE MOST CELEBRATED COIN IN ANCIENT TIMES .
PUBLISHED SINCE 1941


Sicile, Syracuse. Décadrachme signé par Kimon vers 405 av. J.-C. Niké tenant une couronne et volant à droite, au-dessus d’un quadrige à gauche conduit par un aurige. Sur la partie supérieure de la ligne de sol, la signature de Kimon. A l’exergue, une panoplie d’armes / Tête nue d’Aréthuse à gauche portant un collier de perles et entourée de quatre dauphins. Signature sur l’ampyx (bandeau frontal). 43,02g. Franke et Hirmer p. 52, 116 (cet exemplaire représenté); Hirmer 37 (cet exemplaire représenté); Jongkees 1, m (coins : O.A - R.a) (cet exemplaire cité); Kraay et Hirmer pl. 40 et p. 52, 116 (cet exemplaire représenté); Kunstfreund 125 (mêmes coins); Mildenberg et Hurter pl. 45, 868 (mêmes coins); Regling 312 (mêmes coins); Rizzo pl. 50, 1 et pl. 52, 1 (mêmes coins); Robinson 301 (mêmes coins); SNG Lloyd 1409 (mêmes coins); Von Bothmer et al. 84 (mêmes coins).

Provenances:
Leu 81 (mai 2001), 111.
Morton & Eden 55 (avril 2012), 202.


Published in:
Hirmer M., « Die schönsten Griechenmünzen Siziliens», Insel-Bücherei 559, Leipzig, 1940, n°37 (This specimen).
Jongkees J.H., «The Kimonian Dekadrachms», Utrecht, 1941, n°1, m (This specimen).
Franke P. & Hirmer M., «Die griechische Münze», Munich, 1964, pl. 40 et p. 52, n°116 (This specimen).
Kraay C.M. & Hirmer M., «Greek Coins», New York, 1966, pl. 40, n°116 (This specimen).

Erhaltung: Certainement le plus bel exemplaire connu de cette monnaie extraordinaire. Superbe exemplaire. Certainly the most beautiful specimen of this extraordinary coin. Good extremely fine.

Anmerkungen
Ce chef d’œuvre de Kimon est une des plus prestigieuses monnaies grecques jamais frappées. Elle est un témoignage exceptionnel du talent de l’artiste et devait montrer au monde grec la prospérité de Syracuse. Frappé en pleine deuxième guerre gréco-punique, ce décadrachme est une véritable démonstration de puissance à une époque où l’hégémonie de la puissante cité sicilienne était remise en question. Sur le plan stylistique, l’harmonieuse composition de ce décadrachme diffère de l’habituelle iconographie des tétradrachmes de Kimon où les chevaux tirant le quadrige se dressent et semblent ainsi indisciplinés. La finesse du portrait et l’élégance de la composition ont marqué les contemporains, de telle sorte que cette monnaie a été maintes fois imitée dans le monde grec. Preuve supplémentaire de son incomparable beauté, cet exemplaire en particulier a été utilisé pour illustrer les ouvrages de référence de Franke et Hirmer et de Kraay et Hirmer. Selon Jongkees, la paire de coins utilisée pour frapper cet exemplaire serait la seule à avoir été personnellement gravée par Kimon. Les autres coins seraient l’oeuvre d’un « pseudo-Kimon », probablement un graveur de son atelier. En effet, fait exceptionnel, le Maître de Syracuse a signé l’avers et le revers, preuve qu’il était particulièrement fier du résultat de son travail. En 1892, Sir Arthur Evans considérait que « le relief peu prononcé de la tête d’Aréthuse sur cette monnaie, la gravure incomparablement fine et l’élaboration vraiment exquise des détails, indiquaient clairement qu’elle est le plus ancien décadrachme de Kimon ».

« L’incomparable beauté » des décadrachmes de Syracuse, comme le soulignait François de Callataÿ dans l’une de ses plus éminentes contributions, a marqué l’art monétaire. Depuis la Renaissance, elle suscite l’admiration des numismates et, de manière plus générale, de tous les esthètes. Ainsi Johann Joachim Winckelmann, souvent considéré comme le fondateur de l’histoire de l’art et de l’archéologie en tant que disciplines scientifiques, loue la « beauté insurpassable » des monnaies siciliennes, tandis que le poète irlandais William Butler Yeats considère qu’elles sont « les plus fameuses et les plus belles » de toutes les monnaies. Quant à José-Maria de Heredia, homme de lettres du XIXème siècle, il louait l’inégalable talent des graveurs siciliens dans ces strophes :

« Le temps passe. Tout meurt. Le marbre même s’use.
Agrigente n’est plus qu’une ombre, Syracuse
Dort sous le bleu linceul de son ciel indulgent;

Et seul le dur métal que l’amour fit docile
Garde encore en sa fleur, aux médailles d’argent.
L’immortelle beauté des vierges de Sicile. »


This masterpiece by Kimon is one of the most prestigious Greek coins ever struck. It is an exceptional testimony to the talent of the artist and was intended to show the prosperity of Syracuse to the Greek world. Struck during the second Greek-Punic war, this dekadrachm is a demonstration of power, at a time when the hegemony of the powerful Sicilian city was being contested. The harmonious composition of this dekadrachm differs from the usual iconography of Kimon's tetradrachms, where the horses pulling the quadriga stand upright and thus seem unruly. The refined style of the portrait and the elegance of the composition have impressed many generations, to the point that this coin has been imitated many times in the Greek world. A testimony to its incomparable beauty, this particular example was used to illustrate the reference works of Franke and Hirmer and Kraay and Hirmer. According to Jongkees, the pair of dies used to strike this specimen is the only one personally engraved by Kimon. The other dies were most probably engraved by Kimon’s pupils. For this particular type, the Master of Syracuse signed the obverse and reverse die, proof that he was particularly proud of his work. In 1892, Sir Arthur Evans considered that "the low relief of the head of Arethusa on this coin, the incomparably fine engraving and the exquisite elaboration of the details, clearly indicate that it is the earliest Kimon decadrachm".

"The incomparable beauty" of the Syracuse dekadrachms in the words of François de Callataÿ in one of his most eminent contributions, has left its mark in monetary art. Since the Renaissance, they have been admired by numismatists and by all aesthetes. Thus Johann Joachim Winckelmann, considered the founder of art history and archaeology as other scientific fields praised the "unsurpassable beauty" of Sicilian coins, while the Irish poet William Butler Yeats considered them to be "the most famous and beautiful" of all coins. José-Maria de Heredia, a well known poet of the nineteenth century, praised the extraordinary talent of the Sicilian engravers in these verses:

"Time passes. Everything dies. Even the marble wears out.
Agrigento is no more than a shadow, Syracuse
Sleeps under the blue shroud of its indulgent sky;

And only the hard metal that love made docile
Still keeps in its flower, with silver medals.
The immortal beauty of the virgins of Sicily."

The other dies were most probably engraved by Kimon’s pupils. For this particular type, the Master of Syracuse signed the obverse and reverse die, proof that he was particularly proud of his work.
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