Los Nr. 552 - Vente aux enchères 8

Catherine II La Grande, 1762-1796. ...
Catherine II La Grande, 1762-1796. ...

Los Nr. 552

Russland
Catherine II La Grande, 1762-1796. Rouble Sestroretsk 1771. NOVODEL. Au centre d’un large flan en cuivre, dans une couronne de laurier, ... Weiter
Ausrufpreis:
50.000,00 CHF

Gebote

Status:
geschl. Auktion

Beschreibung

Catherine II La Grande, 1762-1796. Rouble Sestroretsk 1771. NOVODEL. Au centre d’un large flan en cuivre, dans une couronne de laurier, aigle bicéphale couronnée portant la date en écusson / Valeur couronnée dans une couronne végétale. Tranche inscrite en relief. 1018,4g. Uzd. 4092; Bitkin 996.
Un témoin impressionnant de la numismatique russe du XVIIIe siècle. Superbe exemplaire.
Anmerkungen
Exemplaire provenant de la vente NGSA V (2008), 1026.

De tous temps, les émissions les plus intéressantes et les plus curieuses virent le jour en périodes de crises économiques et de guerres. Afin de financer ses campagnes, Catherine II émit des assignats en 1769. Ceux-ci devaient être échangeables contre des espèces de cuivre. Le gouvernement pensa alors qu’une pièce de 1 rouble de cuivre serait plus facile à produire que les 20 pièces de 5 kopecks équivalentes. Le poids et l’encombrement de ces nouvelles monnaies pouvaient également dissuader bon nombre de possesseurs d’assignats de venir rapidement en réclamer la contrepartie en cuivre. La fabrication fut confiée à l’arsenal militaire de Sestroretsk, près de Saint-Pétersbourg, le seul atelier jugé à même d’effectuer ce travail de titan. On décida d’abord de produire les flans à partir de barres de cuivre de diamètre adéquat, puis de scier celles-ci à la bonne dimension. Cette façon de faire se révéla excessivement difficile et l’on décida alors de couler les flans. Mais ce second mode de fabrication se révéla beaucoup trop onéreux pour une production à grande échelle. Après huit ans d’essais peu concluants, le projet d’émettre des roubles en cuivre fut abandonné et les coins furent stockés à la monnaie de Saint-Pétersbourg. Ces monnaies rarissimes, les plus grandes jamais frappées en cuivre, sont connues aux millésimes de 1770 et 1771. Quelques très rares novodels furent émis dans les années 1840-1850 avec les coins d’origine, mais avec de nouvelles viroles, les originales ayant été perdues. Cet exemplaire a été frappé sur un flan produit à la scie, comme le prévoyait le projet initial. Ce type de novodel est bien plus rare que les novodels produits à partir de flans coulés.
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